Projet : Physique Urbaine

Contact: Ph. Dumas

Le principal objectif est de construire et valider un modèle «bottom-up» qui, à partir d’indicateurs de proximité urbains locaux, prédira l’essentiel des options de mobilité quotidienne des habitants d’un quartier. Puis de relier ces choix locaux aux émissions globales (de CO2, de polluants, de temps perdu…). Grâce à ces outils, nous interrogerons la pertinence et l’efficience en termes de lutte contre les émissions, de schémas d’organisation urbaine, en particulier ceux prônant une proximité urbaine (re)trouvée, comme le concept de la ville du ¼ d’heure dans laquelle des solutions de proximité existent pour les principaux lieux de visite indispensables à l’exercice de nos fonctions sociales élémentaires. Pour mener à bien ce projet, nous proposons de croiser les regards des Sciences Humaines et Sociales (socio-économie) et de la Physique (statistique) en nous appuyant sur des enquêtes et sur les accès aux données numériques.

A partir de données ouvertes (ici : INSEE_BPE2020), on peut extraire, à l’échelle d’un carroyage de 200m, des cartes de densité d’un équipement (ici : école élémentaire). Les cartes de divers équipement contribueront à l’élaboration de nappes de proximité pour une des 6 fonctions sociales (en l’occurrence : s’éduquer). Une offre de services de proximité est-elle corrélée à une mobilité réduite ? A moins d’émissions ?

Projet mené en collaboration avec F.Rychen, AMSE, AMU